PETITION
Le phénomène de disparition des abeilles est en train de prendre un tour
dramatique.
Les derniers chiffres de l'Institut de recherches publiques FranceAgrimer,
dépendant directement du Ministère de l'Agriculture, sont effarants :
Plus de 1 000 colonies d'abeilles
sont décimées en France... CHAQUE JOUR !
En seulement 6 ans, le nombre d'apiculteurs aurait chuté de plus de 40 % ! Et
ce serait « directement corrélé à la disparition des abeilles » d'après France
Agrimer.
C'est une véritable révolution silencieuse et tragique que nous sommes en
train de vivre.
La majeure partie de ce que nous cultivons aujourd'hui et consommons au
quotidien est en danger : tomates, courgettes, melon, pastèque, fraises, pommes,
abricots, cassis, mûres, choux, oignons, poivrons, poireaux, persil,
tournesol...
Les abeilles ne font pas uniquement du miel. Elles sont une
humble et gigantesque force de travail, pollinisant 80 % des plantes à fleurs
sur terre, et près de 90 % des plantes que nous cultivons. Il n'existe aucune alternative, ni technique,
ni scientifique, pour les remplacer.
Sans elles, c'est l'alimentation de toute la population qui est menacée !
Sans parler de millions d'espèces d'insectes, d'oiseaux et de mammifères qui
dépendent directement de ces plantes pour se nourrir.
Ce déclin catastrophique des abeilles est un phénomène complexe. Mais parmi
les multiples facteurs qui joueraient un rôle dans cette hécatombe, il y en a un
– majeur, décisif – qui est
aujourd'hui clairement identifié et dénoncé par plus d'une quarantaine d'études
scientifiques menées à travers le monde depuis plus de dix ans.
Il s'agit d'un groupe d'insecticides utilisés massivement sur les cultures :
les néonicotinoïdes.
Ce sont des variétés de pesticides systémiques, c'est-à-dire qu'ils sont mis
sur la graine de la plante, et lorsque celle-ci poussera, elle suintera des
composants chimiques à forte dose qui
ne laissent aucune chance aux insectes quels qu'ils soient.
Les hécatombes ont commencé, et progressivement augmenté dans les années qui
ont suivi l'apparition de ces nouveaux pesticides sur le marché, dans les années
1990. Et les populations d'abeilles augmentent là où ces produits ont été
interdits.
Les preuves à charge contre ces pesticides ultra-nocifs sont accablantes, et
pourtant...
Sous la pression des grands groupes agrochimiques, Bayer, Syngenta, Dow
Chemical ou Monsanto, ils continuent à
être autorisés, commercialisés et utilisés massivement dans les champs, - tuant
ainsi des millions d'abeilles chaque année.
C'est pour couper court à cette situation dramatique que la députée Laurence
Abeille (la bien-nommée !) a déposé une proposition de résolution pour interdire
immédiatement les pesticides néonicotinoïdes dangereux pour les abeilles.
Si cette résolution était adoptée par l'Assemblée Nationale, des millions
d'abeilles seraient sauvées, permettant ainsi la préservation de l'écosystème et
de l'alimentation des générations futures.
Plusieurs de ses collègues soutiennent déjà l'initiative de Laurence Abeille,
mais si nous ne faisons pas immédiatement et massivement pression sur les
députés pour qu'ils co-signent cette proposition, elle sera rejetée.
De leur côté, les lobbys de l'industrie des pesticides sentent l'étau se
resserrer. Et ils font des pieds et des mains pour que leurs produits continuent
à être vendus : ils brandissent de pseudos arguments scientifiques pour prouver
qu'on n'a pas d'autre choix que d'utiliser leurs poisons, ils prédisent des
licenciements massifs si leurs produits étaient interdits...
Ils sont en passe de bloquer la proposition de Laurence Abeille à l'Assemblée
Nationale.
Pétition en ligne :
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